Belle-Île a un microclimat qui l'apparente au type "supra-méditerranéen". En effet, la "capitale" (Le Palais) se trouve au bout d'une ria bien abritée dans le vallon de Roserière. Sur ses coteaux sud prolifèrent figuiers, bougainvilliers, palmiers, vignes qui côtoient châtaigniers et noyers. Poumon économique insulaire, Le Palais vit au rythme des navettes maritimes avec le continent. Mais ses trois bassins accueillent aussi bon nombre de chalutiers et de bateaux de plaisance. La proximité des autres îles du Ponant (Houat, Hoëdic, Groix, les Glénans...) en fait un lieu de prédilection des voiliers. Ancienne place forte militaire dont les restes sont encore bien visibles : le fort à l'est et la citadelle à l'ouest, mais aussi les fortifications de toutes les plages alentours pour prévenir les invasions. Ces stigmates militaires sont devenus des attractions touristiques ou des espaces verts.
La ville même est vivante toute l'année, commerçante, artisanale et culturelle. Mais c'est l'été qu'elle rayonne véritablement, autour de son marché quotidien, de ses terrasses de restaurants ou de cafés réputés. La douceur de vivre est ici un art que l'on cultive assidument.
OT Belle Ile en Mer - Bathilde Chaboche
Position idéale pour ce petit port protégé au creux de sa ria par la citadelle et la forteresse.
OT Belle Ile en Mer - Philippe Ulliac
Un fort antérieur et très ancien a longtemps défendu l’île contre les pirates, les Espagnols, Hollandais et surtout les Anglais. Il a été agrandi par le surintendant Fouquet qui en a fait une citadelle. Vauban a apporté sa patte à la double enceinte, aux puissants bastions d'angle, aux murailles extérieures. Assiégée à la fin de la guerre de sept ans, la citadelle tomba en 1761 entre les mains des Anglais qui occupèrent l'île jusqu'en 1763. Elle a aussi servi de prison. Abandonnée par l'armée, elle a été vendue en 1960 et entièrement restaurée par deux particuliers. Elle se visite, bien sûr.
Le port s'organise en trois bassins dont l'avant-port au pied de la citadelle.
Les ferries y déposent leurs lots de visiteurs. Le port jouit ainsi de plusieurs marées touristiques par jour, plus nombreuses en été. On peut faire l'aller-retour dans la journée, mais c'est un peu court pour apprécier tous les atouts de l'île. A noter que la grandeur de l'île empêche tout risque de surpopulation, sauf au Palais au débarquement des voitures.
Plus calme que l'avant port, le second bassin.
Second bassin autour duquel s'articule la vie du Palais.
Dont le petit marché, quotidien et musicalement animé en été.
ou les terrasses, parfois haut perchées.
Pour arriver au troisième bassin, il faut passer l'écluse.
Les plaisanciers qui restent pour plus d'une nuit s'y pressent aux heures favorables des marées.
Pour sortir de la ville vers l'est et le sud, il faut franchir l'ancienne forteresse.
Les douves en ont été transformées en espaces verts ouverts au public.
Autre fort, autre style : celui du Gros Rocher étale à ses pieds plages de sable fin et espaces de pêche à pied très riches.
Et quantité de criques allant du havre accueillant aux bateaux et sportifs en tout genre (ici Port-Fouquet) aux petits recoins et grottes secrètes où l'on peut pratiquer un naturisme discret (comme la crique des Curés).
Même de belles plages de sable fin (ici celle des Canons) sont quasiment désertes en saison. On trouve une quinzaine de plages à Le Palais, une bonne quarantaine de plages sur Belle Ile en Mer.
Entre Le Palais et le continent, toutes sortes de voiles dehors...
OT Belle-Île-en-Mer
Les sentiers des douaniers vous feront découvrir le relief des côtes...
...et les chemins intérieurs des maisons aux huisseries hautes en couleurs.
OT Belle Ile en Mer - Bathilde Chaboche
On repart du Palais avec au cœur un petit pincement, mais aussi beaucoup d'images inoubliables.